Le soleil pointait le bout de sa courbe en cette belle et froide mâtiné du 29 décembre; et nous nous présentions à l’aéro-club. Il était 9 heure et j’étais accompagné de ma marraine et de ma cousine de 7 ans :D.
Cette tempête de ciel bleu enverrait du rêve à tous les pilotes de l’univers… même les martiens!! Malgré ces conditions de rêve, on décide de reporter ce vol à une date ultérieure. L’atmosphère était jugée trop turbulente pour ce premier vol de ma cousine. Il ne s’agit pas de la dégoûter du vol :P.
Cependant, en cette belle mâtiné, c’est aussi le grand jour pour notre Jodel. En effet, c’est aujourd’hui qu’il va être livré à son nouveau propriétaire: un instructeur de Biscarosse, aussi champion de voltige :D. Notre président à la mission de lui livrer à Saucats. J’avais prévu de voler et je suis présent au club, il me demande donc de l’accompagner avec un deuxième appareil. J’accepte of course.
Ahhh, le D113/F-PAYE va énormément nous manquer. Et dieu ne veut pas qu’on le lui livre. Du moins, il n’est pas pressé! Preuve en est ce vent contraire qui est annoncé pour le trajet: 40kt!
Pour ce voyage, je demande à Yannick, membre JA, pilote et instructeur de m’accompagner :D.
La visibilité est tellement bonne, le paysage tellement magnifique, que l’on a largement le temps d’en profiter: on croise à 70kt/sol au lieu des 120kt habituel ^^.
Après 1h10 de vol, nous atterrissons à Saucats. J’ai eu un peu de mal à l’intégration… Je m’apprêtais à faire un circuit standard (Vertical, vent…) que je pouvais éviter… Chose qu’on a fait d’ailleurs, mais je ne m’y étais pas préparé et je fus un peu perdu… Mais heureusement, Yannick était là :D.
Malgré un vent très présent à Angoulême et en altitude; il s’avéra qu’il était nul à Saucats sol, ce qui a entraîné une approche un peu plus rapide.
Après une dernière larme versée en l’honneur de notre ex-Jodel qui s’envole pour sa nouvelle vie; Patrick embarque dans le MCR-4S.
On décolle et on monte au niveau FL55. Le temps perdu à l’aller est rattrapé!! On croise à 150kt. En 30 minutes, nous sommes arrivés à LFBU. J’entame l’atterrissage: impressionnant (vent plein travers), mais jouissif :D.
Pendant ce voyage retour, la visibilité était fabuleuse. On était dans l’axe de la piste de Mérignac, on a pu voir le pont d’Aquitaine. Et de notre position, on pouvait voir l’estuaire de la Gironde. Quelques minutes plus tard, on voyait Angoulême, Cognac alors qu’on était toujours près de Bordeaux :D. Yannick estima qu’on avait 100 kilo de visi, ce qui devait vraiment s’approcher de la réalité :D.
Je vais terminer par quelques photos de ce voyage. Elles ont toutes été prises par Patrick :D. Encore merci à lui de me les avoir passé pour cette article :D. (en cours)
Dans le prochain article, je ferai mon dernier hommage à « notre » D113 (il sera toujours « notre » D113 pour moi) avec quelques photos et en revenant sur les aventures que j’ai eu avec celui ci.
Sur ce, BONNE ANNÉE, mes meilleurs vœux 2013!!! Merci à tous ceux qui me suivent et me soutiennent dans cette aventure aéronautique!!
J’ai enfin l’explication de ton A/R sur Bordeaux, j’y étais, tu aurais pu prévenir 😉 .
Ici, avec les Alpes, on s’aperçoit souvent qu’on a largement plus de 100 km de visi (Pontarlier – Mont Blanc = 130 km), et souvent, on à une excellente visi sur toute la chaines de Alpes.
Juste une petite précision pour chipoter, tu dis « Le temps perdu à l’aller est rattrapé! », ce qui est faux sauf à ce que le vent ai augmenté durant l’escale… (fait le calcul : 100 NM A:R à 100 kt, sans vent = 2h, avec 50 kt dans la dos puis dans la face, tu va mettre 40 minutes à l’aller et 2h au retour soit un A/R en 2h40. Encore plus évident, 100 kts de vent, bon, OK dans ces conditions faut être cinglé pour décoller, mais imaginons, on le fait, on va mettre 30 minutes à l’aller… et on ferra du sur-place pour le retour, soit un temps de retour infini 😉 ).
On ne va pas chipoter sur les termes employés xD.
Évidement qu’on n’a pas rattrapé… Mais sur une plus longue distance, peut être qu’on aurait finit par rattraper le retard. A l’aller, on volait plus bas pour éviter les vents contraires. Au retour, au contraire, on est monté plus haut pour profiter du vent dans les fesses (qui est plus fort en altitude). Résultat au retour on était plus que 2 fois plus rapide qu’à l’aller… Donc, on peut dire qu’on compense un peu non? ^^
P.S: on a mis à l’aller 1h10, et au retour 30 min, fait le calcul xD.
P.SS: le vent est toujours plus fort en altitude. D’où le principe de monter pour profiter :P.
Hey, je ne savais pas que tu étais à Bordeaux (je pensais que tu arrivais plus tard). De toute façon, notre escale n’a pas durée très longtemps, le temps d’embarquer le président ^^. Et ce vol n’était pas du tout prévu à l’origine. Il s’est organisé le matin même… et j’avais une petite idée la veille, mais rien de plus :D.
Oui, toi, tu as une bordel de p### de chance de voler dans la région où tu voles!! Je t’envie xD!
J’était en repérage d’appart en fait sur Bordeaux 😉 .Déménagement définitif fin janvier 😉 . C’est clair que la région risque de me manquer vue d’avion, je compte fermement garder mon adhésion dans mon club Pontissalien pour les vacances que je reviendrais faire chez Papa-Maman, même si c’est juste pour quelques jours par an !
Pour revenir à notre débat, donc tu as 70 NM en Angoulême et Saucats. A 110 kts, il te faut 40 minutes, soit 80 minutes A/R sans vent. Tu as mis en tout 1h40, tu as donc bien perdu 20 minutes par rapport au sans vent, même en essayant d’optimiser avec l’altitude 😉 (d’ailleurs, je ne suis pas certain que monter trop sur un vol si coût soit intéressant, ça serait intéressant de calculer le point mort, ceci dit, je crois que les MCR grimpent pas mal, donc intéressant peut-être quand même).
Si monter, est intéressant ;). Mais comme tu le dis, tout dépend de la distance et du vent. Mais le vent, augmente avec l’altitude :D.
M’enfin bref, c’était une façon de parler et tu l’avais deviné ;). Monter haut?.. FL55, c’est pas haut xD. Si le vent en altitude est plus fort, et comme tu le dis, le MCR monte bien (quand il n’est pas chargé lol), ça vaut le coup… juste pour apprécier l’affichage GPS qui te dit ta vitesse sol à 150kt. On a même fait une pointe à 160 xD. Tout ce que tu perds en montant tu le rattrapes en descendant (enfin presque). La descente s’effectuait à une vitesse bloquée à 160kt:D.
Bon, outre le fait d’aller plus vite (qui ne fait pas forcement gagner énormément de temps sur une « petite » distance), il y a le plaisir de la vue sensationnelle xD. Et aussi, que les turbulences sont inexistantes :D!
P.S: la fois où je suis allé à Cannes, on a gagné un peu plus de 30 minutes sur le trajet lol… non négligeable. On a mi une plombe monstre à monter au FL95 (on se les caillait). On montait avec une pente de 100ft/min (on était chargé)… Pourtant on a bien gagné: le vent en altitude était tout simplement 5 fois (voir plus) supérieur à celui dans les basses couches (disons au niveau de vol standard :D)